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Forces de la noirceur : l’illusion de la lutte

L’un des aspects qui me surprend encore dans mon travail est que les guides avec qui je travaillent me présentent un portrait très pragmatique de la réalité. Mon cheminement spirituel s’est fait à travers des enseignements ésotériques où cohabitaient magie blanche (et donc l’existence de son opposé), hiérarchie de lumière (et donc aussi le concept opposé), soins énergétiques, clairvoyance, conscience, inconscience, etc.

Lorsque j’en parlais avec mon conjoint (qui lui a cheminé avec des êtres éveillés tel Arnaud Desjardins, Eckart Tolle et Adyashanti), il se braquait invariablement et me disait que tout ceci restait partie intégrante de la dualité et de l’illusion. Il comprenait mal comment tout ceci pouvait aller de pair avec cheminement spirituel et éveil. Alors que la spiritualité est définitivement une de nos valeurs communes, nous nous retrouvions souvent à éviter le sujet vu nos terrains différents et la distance entre les deux. Et si je n’était pas totalement d’accord avec lui, je ne pouvais non plus lui donner entièrement tord… Il y avait effectivement quelque chose de louche dans la perspective qui m’était offerte, ou du moins ce que j’en comprenais !

J’ai appris à avoir peur de la noirceur. J’ai appris à me défaire des entités et des forces de la noirceur, à m’en protéger (autant que possible) et j’ai appris à faire de même pour d’autres personnes. J’ai appris à invoquer la lumière et à surveiller mon canal pour éviter toute infiltration. J’ai appris que plus j’allais grandir en lumière, plus je serais exposée à de grandes forces opposées. Au final, je me sentais vulnérable (et absolument pas convaincue de vouloir grandir là-dedans), j’étais constamment en train de me nettoyer et de me recharger d’entités malgré mes protections.

Difficile d’imaginer que c’est ainsi que j’ai commencé à travailler officiellement dans le domaine et à recevoir des clients ! La vie/les guides font un travail hors pair et ils ont forcément placé sur mon chemin les gens qui à la fois avaient besoin de ma vibration et portaient les enseignements dont j’avais besoin.

Utilisant ma propre connexion de plus en plus fréquemment, mes communications avec mes guides ont grandement gagné en clarté. Également, faisant de nombreuses lectures pour des clients, je recevais aussi beaucoup d’information sur différentes façons de voir et de ‘gérer’ le quotidien. Ces premières années furent intenses en apprentissages et en conflits intérieurs… Pouvais-je me fier à ces nouvelles informations qui semblaient s’éloigner et même contredire les enseignements reçus par mes mentors ?

Au cours de mes lectures, les guides parlent souvent de croyances, de choix, de résistances, de conflits intérieurs, d’émotions qui nous appartiennent ou non et qui se sont logés dans le corps, de moules imposés par la sociétés ou par la famille, de souffrance et de douleurs de diverses origines, parfois de vies antérieures ou d’âmes de décédés…. Mais rarement d’entités, encore moins de démons.

Pourquoi ?

Pourquoi des êtres comme Eckart Tolle et Adyashanti, porteur de lumière et de conscience pour la planète entière, ne sont-ils pas la cible d’attaque des forces de la noirceur ?

Pourquoi ?

Vous pensez bien que j’ai demandé aux guides : les entités et les forces de la noirceur existent-ils ?

Ils ne répondent pas ‘non’.

Leur réponse est plutôt ‘oui mais…’

Oui mais votre compréhension de ce que c’est est erroné.

Oui mais l’usage que vous faites du concept est erroné.

Oui mais il n’est pas nécessaire de considérer la majorité des problèmes /cas/situations sous cet angle.

Non que tout ceci soit mal… c’est une perspective

Ce que j’en ai compris c’est que traiter en nettoyant les forces de la noirceur et les entités c’est un peu comme sortir les chats errants de la maison et laisser la porte ouverte avec une gamelle pleine de nourriture à l’intérieur. Forcément, tout ce beau monde va revenir un jour ou l’autre et plus tôt que tard !

Sortir constamment les chats de la maison n’est pas une solution à long terme. On peut commencer par apprendre à habiter cette maison et à fermer la porte si on ne veut pas d’intrus.

J’adore ce passage de l’ouvrage ‘Un cours en miracle’ qui dit que pendant que deux illusions luttent l’une contre l’autre, la vérité, elle, se tient à coté, intacte.

La noirceur n’est pas à craindre… elle est à honorer puisqu’elle à cette incroyable capacité à nous montrer ce que nous devons travailler, ces portes que nous laissons grandes ouvertes, ces zones de vulnérabilités que nous nous accordons par des concepts mal placés dans notre compréhension humaine de la vie, ces faiblesses que nous nous attribuons par nos croyances, par ses valeurs que nous chérissons au point de nous épuiser, de nous torturer, de nourrir la peur. Tous ces concepts par lesquels nous nous rendons moins divins que ce que nous sommes en réalité.

La noirceur n’est pas à craindre, elle est à remercier de nous montrer ce que nous n’avons pas eu la force et la clarté de voir plus tôt ! Et ce faisant, elle disparaît, elle transmute… non par la flamme magique d’un être supérieur mais bien par la force de notre lumière, par la force de notre présence, de notre compréhension divine, de notre conscience, de Dieu en chacun de nous.

Est-ce que ça fait du sens pour vous ?

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