Méditer un jour ou méditer toujours?

Alors que plusieurs d’entre vous souhaitez incorporer cette belle habitude de vie qu’est la méditation, les raisons et objectifs qui vous motivent à le faire peuvent différer. Méditer un jour par-ci par-là ou méditer chaque jour aura définitivement un impact sur les résultats que vous obtiendrez de votre démarche. La méditation n’a pas l’effet de transformation instantanée d’une baguette magique et ne rime pas non plus avec bonheur éternel. Bien plus que la méditation elle-même, ce sont vos efforts et votre volonté qui supporteront la transformation que la méditation met à votre disposition. Voici un court portrait de ce que vous êtes susceptible de vivre avec « Méditer un jour » et « Méditer toujours ». Ayez en tête qu’il n’y pas de mauvais ou de bon choix, dans le mesure où vous y aller avec ce qui vous convient.

Méditer un jour : un loisir agréable

Par-ci par-là, quand je trouve le temps et que cela me fait envie je m’assois et je médite. Ou encore je prévois le faire une à deux fois par semaine, tout comme j’irais au Yoga. J’ai toujours hâte de retrouver ce moment et je sais qu’il me fera grand bien. C’est un peu comme prendre une bouffée d’air frais, une belle habitude de vie quoi ! Je me sens plus détendue dans les heures qui suivent et peut-être même la journée suivante mais l’effet s’estompe ensuite et je ne sens pas qu’il m’accompagne dans mon quotidien. Néanmoins j’ai cette intention de prendre soin de moi et de vivre différemment que je l’ai fait jusqu’à maintenant.

Méditer toujours : un mode de vie

Je prends cet engagement envers moi-même, je me donne ce défi. Je veux le changement en moi MAINTENANT, je suis prêt, je passe à « l’action » ! Dans mon horaire, j’ai établi un moment spécifique et quotidien pour m’asseoir et méditer. J’ai même dédié une chaise, un endroit spécifique pour faire ma méditation. Je n’ai pas toujours envie d’aller m’asseoir et je vis plusieurs obstacles à l’insertion de cette habitude dans ma vie. Je dois même souvent me convaincre d’aller m’asseoir et ma méditation est souvent vécue comme une tâche à accomplir dans ma journée. Néanmoins je le fais parce que je suis déterminé et que je sais que cela est bon pour moi, je veux goûter les bienfaits de la méditation à long terme et changer mon rapport à la vie.

Éventuellement, j’observe que ma capacité à m’auto-observer au quotidien augmente et je prends conscience de plusieurs sources de souffrance en moi et autour de moi. Je sens le besoin de parler de tout ceci, de trouver des ressources pour m’aider à faire le ménage parce que je ne comprends pas tout ce qui se passe en moi. J’ai l’impression de perdre mes repères.

Je persévère et il me semble que je suis moins affecté par les aléas de la vie, positif ou négatif. Mon humeur est plus stable. J’ai plus de facilité avec ma routine de méditation, il arrive encore que je « frappe un nœud » et que je doive me convaincre d’aller et de rester assis pour l’exercice mais j’aime l’apaisement que cela me procure et je sens que cet état se propage dans ma vie.

Puis vient un moment où ma méditation quotidienne est mon oasis et j’adore m’y ressourcer au quotidien. C’est maintenant un mode de vie. Je me sens généralement plus léger et j’observe que ma perception de la vie aussi est plus légère. Si je croise des occasions de conflit, j’ai davantage la capacité d’observation de la situation et de moi dans la situation sans donner plus d’ampleur que nécessaire au « drame ». J’apprends à m’aimer, en fait… je m’aime ! Et j’apprends à le faire avec de plus en plus de profondeur et de transparence peu importe mon état. Mon mental n’est plus le moteur de ma vie et de mes nuits et je me permets de me laisser guider par mon intériorité. Je ne cherche moins les bruits et les stimulations externes, je trouve mes plaisirs dans mon quotidien, simple et nourrissant. Je me sens généralement riche et en paix.

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